En grève pendant les fêtes pour protester contre la généralisation du tiers payant, les médecins généralistes expriment un malaise plus profond. Ils sont de moins en moins nombreux: -6,5 % entre 2007 et 2014. Pour la moitié d’entre eux, les jeunes diplômés fuient l’exercice de proximité. Mais d’autres s’engagent avec passion auprès de la population, dans de nouvelles formes d’exercice, mieux organisées, pluridisciplinaires, afin de préserver leur vie personnelle. Voici trois témoignages.
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Ils ont moins de 40 ans, des opportunités professionnelles presque illimitées. Ils travaillent où et comme ils le souhaitent. Leurs revenus, confortables, sont assurés. C’est le sort enviable des jeunes médecins généralistes. Mais cette liberté est source de vives inquiétudes dans les campagnes isolées, dans les périphéries défavorisées des grandes villes, qu’ils désertent. Elle fait aussi le lit d’un profond malaise chez les médecins généralistes eux-mêmes. Il s’exprime actuellement dans un mouvement de protestation très suivi contre le projet de loi de santé : entre 40 et 80 % des cabinets de médecine générale ont fait grève, mercredi 23 décembre, selon le syndicat MG France. Cet accès de mauvaise humeur se cristallise sur la question du tiers payant généralisé, la montée en compétence des infirmières ou la supposée « étatisation » du système de santé. Mais ces motifs paraissent en décalage avec les profondes mutations à l’œuvre dans cette profession.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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