Gauche(s) Analyse

26 mai: la victoire paradoxale de Jean-Luc Mélenchon

Plusieurs syndicats, dont la CGT, ont accepté de participer à la « marée populaire » initiée par la plupart des forces politiques de gauche et des associations. Une victoire pour Jean-Luc Mélenchon, partisan du « débordement », mais permise par une organisation collective, au-delà des rangs de La France insoumise.

Pauline Graulle

Jean-Luc Mélenchon en rêvait ; il est aux anges. Samedi 26 mai, la CGT défilera contre la politique d’Emmanuel Macron à l’appel de forces politiques et associatives. Signataire de la charte d’Amiens consacrant l’indépendance syndicale, la confédération rechignait depuis de longues années à rejoindre des cortèges dont les syndicats n’étaient pas les maîtres d’œuvre. Depuis le 16 mai, et l’annonce officielle que la centrale rejoignait le mouvement, cette époque est révolue.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter