La rentrée d'un pouvoir en crise

Les voix de gauche sont éliminées du gouvernement

En désaccord avec la politique économique, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quittent le gouvernement. Face à l'aggravation de la crise, Hollande et Valls veulent aller plus loin, et plus vite, dans leur rupture avec la gauche. Au risque de ne plus avoir de majorité.

Lénaïg Bredoux

La rupture est consommée. Avec l’annonce d’un nouveau remaniement, sans Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, François Hollande poursuit son aventure politique en solitaire. De sa campagne de 2012, il ne reste plus rien. Face à la brutale dégradation de la conjoncture économique, il s’est convaincu avec Manuel Valls d’aller encore plus loin, et plus vite, dans sa rupture avec la gauche.

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