Justice Analyse

Transparence et probité : l’équation difficile du ministre de la justice Didier Migaud

Le nouveau garde des Sceaux, connu pour ses engagements en faveur de la transparence et de la lutte contre les atteintes à la probité, se retrouve numéro deux d’un gouvernement dont des personnalités sont mises en cause judiciairement ou connues pour avoir discrédité publiquement la justice anticorruption.

Fabrice Arfi

Mais qu’est-il allé faire dans cette galère ? Ils sont nombreux, ses anciens « camarades » du Parti socialiste, à se demander depuis quatre jours ce qui a bien pu traverser l’esprit de Didier Migaud lorsqu’il a accepté de devenir le ministre de la justice du gouvernement Barnier. Les termes de l’équation sont, il est vrai, compliqués pour celui qui a déclaré lors de sa prise de fonctions, lundi 23 septembre, vouloir « renforcer la confiance » entre les citoyen·nes et la justice.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter