Jean-Marie Messier, ou le capitalisme parisien tel qu'en lui-même

Au lendemain de l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de sept anciens dirigeants de Vivendi Universal, dont l'ex-PDG Jean-Marie Messier, prise par le juge d'instruction Jean-Marie d'Huy, le procès qui se profile revêt un grand intérêt. Car quel que soit le jugement que rendra ce tribunal, l'affaire Vivendi a valeur de symbole. Des travers de la presse, qui a souvent adulé le patron aujourd'hui déchu, jusqu'aux analystes qui n'ont rien vu venir de la crise du groupe, en passant par les autorités de tutelle des marchés, qui n'ont pas fait leur office, on peut y voir tous les traits, jusqu'à la caricature, du capitalisme parisien, dont Jean-Marie Messier a longtemps été la coqueluche. Parti pris.

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Par avance, on pourrait être enclin à penser qu'il n'y a pas grand-chose à attendre du procès Vivendi Universal, qui aura lieu dans le courant de l'année prochaine. Il aura fallu attendre sept ans avant que le juge d'instruction Jean-Marie d'Huy prononce le 16 octobre dernier, comme Mediapart l'a déjà raconté, une ordonnance de renvoi en correctionnelle pour sept ex-dirigeants du groupe, dont celui qui en fut le PDG, Jean-Marie Messier, poursuivi pour «informations fausses et trompeuses, manipulation de cours, et abus de biens sociaux».

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