France Analyse

Les défis de janvier de François Hollande

Déjà recrédibilisé par sa gestion des attentats de Paris, le chef de l'État pourrait profiter du triomphe de Syriza en Grèce pour renouer avec son projet initial de réorientation de la politique européenne.

Mathieu Magnaudeix

François Hollande n'a pas perdu de temps : vingt-quatre heures après la victoire de Syriza en Grèce dimanche 25 janvier, la présidence de la République avait déjà pris la parole trois fois. Dès dimanche soir, l'Élysée félicitait Alexis Tsipras pour sa victoire, rappelant « l’amitié qui unit la France et la Grèce ». Lundi après-midi, après un entretien du chef de l'État avec le nouveau premier ministre grec, l'Élysée assurait que « la France sera aux côtés de la Grèce dans cette période importante pour son avenir ». Et le pouvoir se posait déjà en entremetteur possible, avec une petite phrase sur la volonté française « de favoriser les discussions et le dialogue ».

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