Versailles, Davos, la ruralité qui ne ment pas et l’éternité auvergnate… La semaine qui s’achève est emblématique de la présidence Macron. Le président de la République est seul, partout et tout le temps, pour délivrer de belles images et décliner une politique dite du « en même temps ». L’hypnose fonctionne et masque la violence de politiques inégalitaires. Pour combien de temps ?
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Oh, quelle belle semaine pour la Macronie triomphante que celle qui vient de s’écouler ! Une semaine de pur plaisir pour le chef de l’État. Parti avec 24 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle en avril dernier (il est utile de le rappeler), il peut aujourd’hui constater qu’il occupe sans coup férir la quasi-totalité du champ politique et médiatique. Le chœur des éditorialistes des grands médias se pâme. Le chœur des oppositions est en pleine extinction de voix. Et voilà que les puissants du monde applaudissent au #ChooseFrance. Illustration : à Davos, Donald Trump doit subir quelques huées ; Emmanuel Macron est ovationné.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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