Éleveur tué par un gendarme : « Les juges ne veulent pas faire éclater la vérité »
Cinq ans après la mort de Jérôme Laronze, abattu de plusieurs balles le 20 mai 2017 par un gendarme dans des circonstances controversées, les proches et amis du paysan bourguignon expriment leur désarroi face à la lenteur de la justice et leur crainte qu’elle renonce à juger l’auteur des tirs.
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TrivyTrivy (Saône-et-Loire).– Marie-Pierre Laronze est une femme énergique. Depuis cinq ans, avec son confrère Me Julien Chauviré, l’avocate porte à bout de bras le dossier de Jérôme, son frère cadet, tué à l’âge de 36 ans de deux balles dans le dos et une à la jambe par un gendarme au terme d’une traque de neuf jours. Devant quatre-vingts proches et soutiens réunis samedi 21 mai dans le petit village de Trivy (Saône-et-Loire), elle dit cependant sa fatigue et son dégoût.