France

Aquilino Morelle, une rentrée tout en mensonges

Cinq mois après sa démission forcée, Aquilino Morelle n'en peut plus de se taire : il multiplie les confidences et les entretiens dans la presse. Il y accumule les mensonges, les oublis et fait preuve d'une paranoïa aiguë. Rappel des faits.

Lénaïg Bredoux et Michaël Hajdenberg

C’est sa grande rentrée médiatique. Après ses confidences mal maîtrisées au Point, où il parlait de « Tcheka hollandaise » et même de « purification ethnique », comparant sans rougir son sort à celui des Tutsis au Rwanda, Aquilino Morelle, conseiller « démissionné » de l’Élysée, a répondu aux questions du Nouvel Obs et du Monde daté de mercredi. Tout y passe : la rancune, la rancœur, la vexation, les accusations à tout-va, les mensonges. La violence de ses propos dit beaucoup de la faiblesse d’un pouvoir attaqué de toutes parts, au point qu’un ancien conseiller de François Hollande s’estime autorisé à s’en prendre directement au président de la République. Elle témoigne aussi d’un petit monde en vase clos, et profère beaucoup de contrevérités. Revue de détail.

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