Cinq mois après sa démission forcée, Aquilino Morelle n'en peut plus de se taire : il multiplie les confidences et les entretiens dans la presse. Il y accumule les mensonges, les oublis et fait preuve d'une paranoïa aiguë. Rappel des faits.
C’estC’est sa grande rentrée médiatique. Après ses confidences mal maîtrisées au Point, où il parlait de « Tcheka hollandaise » et même de « purification ethnique », comparant sans rougir son sort à celui des Tutsis au Rwanda, Aquilino Morelle, conseiller « démissionné » de l’Élysée, a répondu aux questions du Nouvel Obs et du Monde daté de mercredi. Tout y passe : la rancune, la rancœur, la vexation, les accusations à tout-va, les mensonges. La violence de ses propos dit beaucoup de la faiblesse d’un pouvoir attaqué de toutes parts, au point qu’un ancien conseiller de François Hollande s’estime autorisé à s’en prendre directement au président de la République. Elle témoigne aussi d’un petit monde en vase clos, et profère beaucoup de contrevérités. Revue de détail.