Emmanuel Macron a tenté, mardi 27 novembre, de calmer les colères en proposant une modulation des taxes sur les carburants en cas de forte hausse du prix du pétrole. Il annonce également « une grande concertation de terrain », avec élus, associations et « gilets jaunes ». Sans convaincre personne.
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EmmanuelEmmanuel Macron a d’emblée annoncé la couleur. « Ce rendez-vous était prévu de longue date », a-t-il affirmé en introduction de son discours sur la transition énergétique, présenté depuis plusieurs jours par ses conseillers comme un début de réponse au mouvement des « gilets jaunes ». Après deux semaines de mobilisation et de débats au sein de l’exécutif pour trouver une porte de sortie au conflit, le président de la République a expliqué souhaiter que des « solutions concrètes, différenciées » soient effectivement apportées… dans les trois mois qui viennent.