Lutte contre la haine anti-LGBT : des professeurs livrés à eux-mêmes
Dans les établissements, les actions promises par l’exécutif ne sont pas à la hauteur. Des personnels gays, lesbiennes et trans, tantôt témoins de discriminations et de violences, tantôt victimes, racontent à Mediapart comment ils et elles tentent de pallier les insuffisances de l’institution.
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En octobre 2020, le gouvernement avait dévoilé son « plan d’action » contre la haine anti-LGBT+ à grand renfort de communication, promettant un site internet pour « éduquer contre les LGBTphobies » à l’école. Plus d’un an plus tard, le site est toujours dans les limbes. Quant à la création d’« observatoires de la haine anti-LGBT+ », annoncée dans chaque académie, elle est à la peine : d’après notre enquête, seules cinq académies sur trente en mentionnent aujourd’hui l’existence. Censé ne rien céder au « wokisme » ambiant, porté par « une approche universaliste et humaniste », ce plan fait en réalité figure de peau de chagrin, aux yeux des personnels LGBTQI en premier lieu, tantôt témoins, tantôt victimes.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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