Lutte contre la haine anti-LGBT : des professeurs livrés à eux-mêmes
Dans les établissements, les actions promises par l’exécutif ne sont pas à la hauteur. Des personnels gays, lesbiennes et trans, tantôt témoins de discriminations et de violences, tantôt victimes, racontent à Mediapart comment ils et elles tentent de pallier les insuffisances de l’institution.
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EnEn octobre 2020, le gouvernement avait dévoilé son « plan d’action » contre la haine anti-LGBT+ à grand renfort de communication, promettant un site internet pour « éduquer contre les LGBTphobies » à l’école. Plus d’un an plus tard, le site est toujours dans les limbes. Quant à la création d’« observatoires de la haine anti-LGBT+ », annoncée dans chaque académie, elle est à la peine : d’après notre enquête, seules cinq académies sur trente en mentionnent aujourd’hui l’existence. Censé ne rien céder au « wokisme » ambiant, porté par « une approche universaliste et humaniste », ce plan fait en réalité figure de peau de chagrin, aux yeux des personnels LGBTQI en premier lieu, tantôt témoins, tantôt victimes.