Non content d'espionner ses salariés en passant par des détectives privés, Ikea a utilisé des infiltrées dans son magasin de Franconville en 2010 et 2011. L'objectif : surveiller des syndicalistes FO chevronnés. Mediapart a retrouvé l'une de ces infiltrées, recrutées par une société spécialisée dans l'intelligence économique. Nous publions aussi le « Retour d'expérience » rédigé par cette officine à l'issue de l'opération. « On se croirait dans un film d'espionnage !» réagit la CFDT.
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Un matin de juillet 2010, Zohra débarque comme caissière au magasin Ikea de Franconville. Les premiers jours, elle rame un peu. Il faut dire que scanner les marchandises, ça n’est pas son métier. Sa vraie mission ? L’infiltration. Comme l’a révélé le journal L’Expansion, Ikea France a utilisé deux « consultantes terrain », recrutées par l’intermédiaire de l’officine privée GSG (spécialisée dans l'intelligence économique et la gestion des risques sociaux), pour surveiller incognito certains salariés. Un an après l'opération, Mediapart a retrouvé Zohra et publie dans son intégralité le « Retour d’expérience » de GSG (dont Le Canard enchaîné a livré mercredi quelques extraits).
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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