C’est l’un des innombrables effets de la crise sanitaire historique que nous traversons : elle a radicalement bouleversé la donne du débat économique. Hier, il n’était question que de privatisations : après avoir abandonné la Française des jeux à la boulimie des marchés, le pouvoir voulait bientôt leur céder un autre joyau national, celui d’Aéroports de Paris. Et voilà qu’aujourd’hui, on ne parle plus que de nationalisations : tandis que Bruno Le Maire n’exclut pas d’y avoir recours pour défendre certaines entreprises chahutées en Bourse, la gauche fait de la surenchère et parle même de nationaliser la santé pour garantir la sécurité sanitaire des Français.
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