Souvenirs de sa guerre contre Copé, candidatures de Sarkozy et de Juppé, incohérences politiques… La route qu’entend suivre «sans dévier» François Fillon jusqu’à la présidentielle de 2017 est loin d'être tranquille. Pour éviter d'être mis hors course, l'ancien premier ministre mise surtout sur les idées. Mais pour ses adversaires, il est déjà trop tard.
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DeDe notre envoyée spéciale à Rouez-en-Champagne (Sarthe). On l’avait quitté au début de l’été, en pleine crise Bygmalion, isolé au sein de son propre parti et accusé par ses adversaires sarkozystes et copéistes d’être à l’origine des fuites distillées dans la presse. C’est entouré de près de 200 personnes qu’il a fait sa rentrée politique, mercredi 27 août, sous les applaudissements d’une cinquantaine de parlementaires réunis à l’abbaye de Rouez-en-Champagne, dans son fief sarthois.