Elysée 2017: un entre-deux-tours sous tension

Face aux médias, le FN entre censure et tentative d’instrumentalisation

Pendant cette campagne, le Front national a élargi sa « liste noire » des médias interdits de suivre Marine Le Pen, confortant son attitude paradoxale : d’un côté il effectue un tri des journalistes, de l’autre il mène une stratégie de « dédiabolisation » qui passe beaucoup par l’utilisation des médias. Récit de deux journalistes ayant couvert le FN, Caroline Monnot (Le Monde) et Marine Turchi (Mediapart).

Marine Turchi et Caroline Monnot

29 avril 2017 à 11h31

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Depuis plusieurs années, le Front national a interdit l’entrée de ses événements publics à Mediapart et  à l’émission « Quotidien » (ex-« Petit Journal »). Dans ses villes, des journalistes sont régulièrement refoulés. Pendant cette campagne, le parti d’extrême droite a de nouveau décidé de choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen : plusieurs titres de presse ont ainsi vu leurs journalistes tenus à l’écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate frontiste. Une entrave à la liberté d’informer que 34 rédactions ont dénoncée dans un communiqué commun, le 28 avril.

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