Elysée 2017: un entre-deux-tours sous tension

Nicolas Dupont-Aignan rallie le FN pour «recomposer la vie politique»

Le candidat souverainiste, dont le mouvement est asphyxié financièrement, a officialisé son ralliement à la candidate du Front national pour le second tour de l’élection présidentielle. Marine Le Pen, au cours d’une conférence de presse commune, a précisé qu’il serait son premier ministre si elle était élue le 7 mai. 

Lucie Delaporte

Officiellement, ce n’est pas un « ralliement », mais un « accord de gouvernement ». Samedi, le candidat de Debout la France, arrivé de peu sous la barre des 5 %, avec 4,7 % des voix, au premier tour de l’élection présidentielle, a détaillé les raisons de son soutien à Marine Le Pen. Lors d’une conférence de presse commune avec la candidate du Front national, Nicolas Dupont-Aignan, dont le parti est étranglé financièrement puisqu’il ne bénéficiera que d’un très faible remboursement de ses frais de campagne, n’a pas lésiné sur les formules pour justifier son revirement. « C’est un jour historique, car nous faisons passer les intérêts de la France avant les intérêts partisans », a ainsi tenté d’expliquer le candidat souverainiste, qui, depuis qu’il avait claqué la porte de l’UMP en 2007, s’était toujours défendu d’un quelconque rapprochement avec l’extrême droite.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter