« Je suis comme un fantôme en France » : Charlène Cazenave, privée de nationalité
D’origine camerounaise, la jeune femme n’est reconnue ni comme camerounaise, ni comme française. Elle a presque toujours vécu en France, mais elle est empêtrée depuis vingt-quatre ans dans un imbroglio administratif l’empêchant d’obtenir la nationalité française, dont disposent pourtant ses deux parents.
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LorsqueLorsque nous la rencontrons, finjuin à Bordeaux, Charlène Cazenave ne cache pas son désarroi face à la situation kafkaïenne qu’elle vit. « Les gens vont encore penser qu’il s’agit d’une personne sans papiers qui demande à être régularisée », anticipe-t-elle, sans pour autant hiérarchiser les niveaux de détresse que peuvent connaître les étrangers face à l’administration en France.