La police se lance à la poursuite des 102 lingots de la maire de Puteaux
Une enquête préliminaire pour fraude fiscale et blanchiment a été ouverte par le parquet de Nanterre, à la suite de nos révélations sur le retrait de 102 lingots d'or du compte caché au Luxembourg de la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Cet épisode est au cœur d'une rocambolesque confrontation entre Joëlle et son père Charles, dans une autre affaire de corruption.
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La justice s’empare enfin de l’affaire des lingots de la maire de Puteaux. Selon nos informations, les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ont perquisitionné début mars les domiciles de Joëlle Ceccaldi-Raynaud et de sa fille Émilie Franchi. Les enquêteurs cherchaient les 102 lingots d’or et les 865 000 euros de cash retirés fin 2008 du compte secret au Luxembourg de la maire de Puteaux, qu’elle a transmis à sa fille Émilie. Mais les enquêteurs n’ont pas trouvé trace de ce butin d’une valeur totale de 2,86 millions d’euros, dont Mediapart avait dévoilé le rocambolesque escamotage en septembre 2015.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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