En promotion, les «cerveaux» de Macron jouent sans le vouloir contre lui
En sortant du silence qu’imposait leur fonction de conseillers du président de la République, Ismaël Emelien et David Amiel agissent comme révélateurs de ce qui ne fonctionne pas depuis deux ans. Entre arrogance et discours creux, l’image qu’ils livrent au grand public vient confirmer celle qui colle au chef de l’État.
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Ils sont apparus le 26 mars au matin sur l’antenne de France Inter. Eux, les intimes du président de la République que l’on ne voyait jamais. Les « stratèges » de la campagne victorieuse de 2017 qui avaient choisi de raréfier leur parole pour mieux réserver le fruit de leur « pensée complexe » à Emmanuel Macron. Pour la première fois ce jour-là, Ismaël Emelien, le mystérieux conseiller spécial du chef de l’État – son « cerveau », disent même certains –, et David Amiel, présenté par d’autres comme le « bras armé » du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, s’exprimaient enfin publiquement.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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