Discriminations

Assassinat d’Aboubakar Cissé : les dessous d’une apathie d’État

Un ministre de l’intérieur qui refuse de se rendre sur les lieux du drame, une maire qui boude une marche blanche et un préfet qui se déplace quatre jours après l’attaque dans le lieu de culte. À La Grand-Combe, beaucoup dénoncent une inertie institutionnelle que les politiques peinent à justifier.

Cécile Hautefeuille et David Perrotin

Quatre jours. Il aura fallu attendre quatre jours pour qu’un représentant de l’État se rende pour la première fois à la mosquée de La Grand-Combe dans laquelle Aboubakar Cissé, 22 ans, a été sauvagement tué. Ce n’est que mardi 29 avril que le préfet du Gard s’y est rendu avec la maire de la commune. 

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