L’« évaluation » des ministres : nouvelle arme de Copé à l’Assemblée
Jean-François Copé, l'ambitieux patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a trouvé un nouveau moyen de peser sur l'exécutif: jeudi 2 juillet, un comité d'évaluation et de contrôle, composé de 32 députés de premier rang, sera installé au Palais-Bourbon, à son initiative, pour mesurer l'efficacité des politiques gouvernementales. Un bon moyen, pour Jean-François Copé, de se faire entendre à Matignon et l'Elysée. Mais Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée, a toutefois travaillé à limiter, par avance, les pouvoirs de cette nouvelle instance. Et le Conseil constitutionnel vient de refroidir Jean-François Copé.
JeanJean-François Copé disposera, d'ici quelques jours, d'un nouvel outil pour titiller les ministres et peser face à l'Elysée. Jeudi 2 juillet, dans la foulée de la réforme des institutions de l'été 2008, l'Assemblée nationale instaurera un «comité d'évaluation et de contrôle» (CEC), composé de 32 élus de premier rang. Sa mission: passer au crible quatre ou cinq politiques publiques chaque année, mesurer leur efficacité, leur rapport «qualité-prix», proposer à l'exécutif certains «correctifs» – histoire d'en finir avec l'image d'une chambre cantonnée à l'enregistrement des lois.