Sapeurs-pompiers de Paris: une drôle de gestion des ressources humaines
Dans une note interne, un capitaine menace de faire payer à ses troupes les tickets à gratter (pour les bals du 14 juillet) qu'elles n'auraient pas réussi à vendre. D'autres documents incitent les responsables de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris à «pousser vers la sortie un flux de militaires sous contrat» et à ne pas se montrer trop «affectifs». D'après deux sapeurs-pompiers, la brigade essaie depuis quelques mois de ne pas renouveler les contrats des volontaires qui se rapprochent des 17 ans de service ouvrant droit à une pension.
DepuisDepuis le 1er juin, les sapeurs-pompiers de Paris arpentent le macadam pour vendre leur lot de tickets à gratter, destiné au financement des traditionnels bals républicains du 14 juillet. Avec sans doute un peu de fébrilité cette année, car dans une note en date du 27 mai 2011 largement diffusée au sein de la brigade, un commandant d'unité prévient de façon tout à fait abusive ses troupes que «l'ensemble des tickets invendus sera à la charge des intéressés» (en gras dans l'original).