Habitat

Loi « anti-squat » : une avalanche de fake news contraint les « Sages » à rappeler le droit

Une nouvelle étape a été franchie dans l’ère des fake news. Samedi, le Conseil constitutionnel a dû se fendre d’un communiqué pour couper court aux contre-vérités déversées par des élus RN, LR voire Renaissance, à propos d’une censure partielle de la loi dite « anti-squat » censée attaquer les droits des propriétaires.

Sarah Brethes

« On marche sur la tête, invraisemblable décision ! » Samedi, alors même que le Conseil constitutionnel publiait un tweet et un communiqué sur son site internet – démarche inhabituelle – pour rétablir la véracité des faits après la censure d’un article de la loi dite « anti-squat », rendue publique mercredi 26 juillet, le patron du parti Les Républicains (LR) Éric Ciotti s’émouvait sur le réseau social, republiant un article du Figaro Immobilier. Son titre : « Un squatteur peut attaquer le propriétaire si le bien est mal entretenu ». Une analyse qui constitue une mauvaise interprétation de sa décision, selon le Conseil constitutionnel.

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