Mineurs étrangers: la France démunie appelle la police marocaine à l’aide
À Paris, des dizaines de mineurs marocains errent dans le quartier de la Goutte d’or, à la fois victimes et auteurs de violences qui rendent la vie des habitants infernale. Dépassées, les autorités françaises ont fait appel tout l’été à des policiers marocains pour faciliter d’éventuels rapatriements. Enquête sur un phénomène alarmant.
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Quand Abdel* a raconté, le premier, qu’il venait de tomber nez à nez avec des policiers marocains pendant sa garde à vue au commissariat de Barbès, personne ne l’a cru : « T’as pris trop de drogues ! » Même les éducateurs ont écarquillé les yeux : « T’aurais pas confondu avec des interprètes ? » Puis il a fallu se rendre à l’évidence. Cet été, sous la pression de la France, le Maroc a bien mandaté six agents, dont quatre policiers, pour prêter main-forte aux autorités françaises dépassées par des dizaines d’adolescents marocains, des « mineurs non accompagnés » dans le jargon (MNA), qui errent au cœur du XVIIIe arrondissement de Paris, dans le quartier de la Goutte d'or.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
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