Justice

Vincenzo Vecchi doit à nouveau faire face à un Ubu judiciaire

Le militant anticapitaliste italien, qui vit en Bretagne depuis neuf ans, est menacé d’être remis aux autorités italiennes pour purger une peine de douze ans de prison. Son « crime » : avoir manifesté à Gênes en 2001. La cour d’appel d’Angers examine vendredi un mandat d’arrêt européen construit sur un ahurissant dossier judiciaire où pullulent mensonges et manipulations.

François Bonnet

Peut-on effectuer douze ans de prison pour avoir simplement manifesté il y a bientôt vingt ans ? La question ferait rire si elle ne résumait pas une situation bien réelle. Vincenzo Vecchi affronte une fois de plus, ce vendredi 2 octobre devant la cour d’appel d’Angers, une sorte de Léviathan judiciaire qui, au-delà de son simple cas, pourrait dévorer quelques-unes de nos libertés fondamentales.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter