Un géographe, une anthropologue et un chercheur en informatique ont transmis à Mediapart leur étude exhaustive sur le phénomène « Airbnb » en France. Nous présentons leurs données ville par ville et rue par rue à Paris. Résultat ? Nouveaux marchands de sommeil, fraude aux impôts, multipropriétaires qui s’enrichissent grassement et font flamber les prix des loyers : les pouvoirs publics sont à la peine.
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Renaud dispose d’un appartement rue Oberkampf, dans le 11e arrondissement de Paris. Une chambre, une salle de bains : a priori, pas de quoi faire fortune. Sauf que dans cette piaule rebaptisée « dortoir », il a installé 10 lits, qu’il loue chaque soir viaAirbnb à 10 personnes différentes, au prix de 22 euros chacun. Une opération financière visiblement très confortable, puisqu’en dépit de nos diverses demandes, nous n’avons jamais réussi à dormir sur place. À moins que ce ne soit notre qualité de journaliste qui ait refroidi le propriétaire ? Quoi qu’il en soit, nous ne saurons ni comment cette sorte d'auberge de jeunesse respecte les normes de sécurité, ni ce qu’elle déclare aux impôts (6000 euros de revenus potentiels par mois quand même), ni même si Renaud s’appelle bien Renaud.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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