Porté par la crise géorgienne cet été et par la présidence de l'Union européenne, bousculé par la crise financière, Nicolas Sarkozy a plutôt profité de cette année 2008. Il s'est fait connaître à l'étranger et, sur le plan intérieur, le chef de l'Etat a profité des dissensions au PS pour faire passer ses réformes. Si la fin d'année a été plus délicate en raison de la crise sociale qui s'étend sur le pays, le bilan d'ensemble qu'il ne manquera pas de tirer ce soir lui est favorable. Mais que restera-t-il de cet hyper-activisme? L'année Sarko en cinq chapitres, vue à travers les articles et documents proposés durant l'année par Mediapart.
CeCe mercredi soir, à 20 heures, Nicolas Sarkozy parlera beaucoup d'elle : la crise sociale est là, installée, réelle. En novembre, l'ANPE a enregistré 64.000 nouveaux chômeurs. Chiffre historique mais pas surprenant. Depuis août, la situation de l'emploi s'est brutalement dégradée. Les entreprises n'ont pas reconduit leurs salariés précaires. Partout en France, des dizaines d'usines sont actuellement fermées, faute de commandes.