A l'ONU, il ne fait pas bon être lanceur d'alerte

La liste de celles et ceux qui trouvent la force de dénoncer des abus de toutes sortes aux Nations unies a, au fil des ans, singulièrement diminué. L'organisation déploie un éventail infini de mesures de rétorsion à l’encontre de quiconque ose la défier.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

De notre correspondante à New York (Nations unies).- « Lorsque la broyeuse onusienne se met en marche, vous n’êtes plus rien », explique un lanceur d’alerte actuellement sur la sellette pour avoir signalé les abus de pouvoir de son chef. Sur ce point, tous les fonctionnaires qui ont eu la malencontreuse idée de dénoncer des manquements aux principes de l’ONU sont unanimes : il ne fait pas bon s’opposer à une organisation qui, bien qu’elle brandisse les droits de l’homme en étendard, dispose d’un éventail infini de mesures de rétorsion à l’encontre de quiconque ose défier l’establishment. Parmi les plus usitées : non-renouvellement de contrat, transfert immédiat, visa annulé – ce qui oblige le fonctionnaire à quitter le pays dans lequel il vit et travaille. « Il faut des nerfs d’acier pour affronter la machine onusienne », reconnaît un diplomate.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal