Europe Entretien

Allemagne : le départ de Wagenknecht, « une chance » pour la refondation de la gauche radicale

L’universitaire Kolja Lindner analyse l’idéologie du parti lancé par Sahra Wagenknecht, et les conséquences à attendre pour Die Linke, la formation dont elle est issue. Il regrette la « passivité » de la dirigeante envers le « sens commun raciste » et son « pacifisme intéressé ».

Fabien Escalona

Que s’est-il passé pour que la gauche radicale allemande se fragmente à ce point ? Et faut-il encore parler de « gauche » pour désigner la défection opérée avec fracas par Sahra Wagenknecht, dont le nouveau parti, auquel elle donne son nom, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), a tenu son congrès fondateur samedi 27 janvier ? Ces questions sont importantes pour qui s’intéresse à la vie politique outre-Rhin, mais aussi du point de vue de la gauche radicale européenne, que Die Linke, à travers ses élu·es et sa fondation, a contribué à structurer.

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