En bombardant les civils d'Alep, deuxième ville de Syrie, au mépris de la trêve conclue fin février, Bachar al-Assad tente de prendre l'ascendant sur le conflit grâce à son aviation. À Alep, c'est pourtant l'espoir de revoir une Syrie multiconfessionnelle et pacifiée qui meurt chaque jour.
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D’un côté, le régime syrien qui agit seul, de sa propre initiative et au mépris des vies humaines. De l’autre, une communauté internationale réduite à l’impuissance, malgré les appels à l’aide des civils syriens depuis plusieurs années maintenant. En Syrie, la semaine qui vient de s’écouler est une nouvelle démonstration d’un constat observé depuis plus de cinq années : pas plus que l’État islamique, l’armée de Bachar al-Assad ne respecte les civils ni les trêves. Plus de 250 civils ont péri depuis la reprise le 22 avril des violences à Alep, pour la majorité dans des raids menés par l’aviation de l’armée syrienne, en violation de la trêve entrée en vigueur le 27 février à l’initiative des États-Unis et de la Russie.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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