Hugo Chávez et le chavisme Reportage

Au Venezuela, les saints ont un casier judiciaire

Au cimetière de Caracas, la Toussaint est un jour surréaliste. Car Ismael, El Raton et autres saints bandits ont sacrément la cote. Reportage et diaporama.

Lamia Oualalou

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Le trop-plein de voitures a rendu la circulation insupportable à Caracas. Ce samedi de la Toussaint, c'est la paralysie aux abords du cimetière central, dans le sud de la capitale vénézuélienne. Ils sont des milliers à visiter leurs morts, les bras chargés de fleurs fraîchement coupées et déjà fanées par la chaleur. Les femmes portent des jeans trop serrés et des débardeurs au décolleté plongeant, les hommes sont en bermuda et t-shirt américains. Ils sont inquiets: la veille, le cimetière était encore fermé, en travaux. A l'entrée, un soupir de soulagement. Des maçons s'activent pour combler des crevasses, provoquées par les pluies torrentielles des semaines passées, mais l'accès est libre

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