Médias Parti pris

La douleur d’une enquête, la nécessité d’une révélation

En dissimulant l’étroitesse de ses liens avec le gouvernement des États-Unis, le plus grand consortium de journalistes d’investigation du monde, l’OCCRP, fait le jeu des pires dictateurs de la planète, comme Vladimir Poutine, qui veut voir derrière chaque journaliste dérangeant un agent de l’étranger.

Fabrice Arfi

Il y a des enquêtes plus douloureuses que d’autres, et celle que vient de publier Mediapart sous les plumes de Yann Philippin et Stefan Candea le fut particulièrement. Pourquoi ? parce que nos révélations éclairent d’une lumière pâle et dure la face cachée d’un monument du journalisme international : l’OCCRP. Cet acronyme pour Organized Crime and Corruption Reporting Project, qui ne dit rien au grand public, incarne dans le champ médiatique mondial une certaine idée du courage et de l’excellence face aux dérives corruptrices et criminelles de pays autocratiques comme la Russie ou le Venezuela.

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