Politique économique Analyse

Europe : la grande fatigue de la banque centrale

À son arrivée en novembre 2011 à la tête de la Banque centrale européenne, Mario Draghi avait bousculé la politique monétaire européenne. Dix-huit mois plus tard, il ne peut que constater que ses mesures inattendues n’ont réparé ni l’économie, ni le système bancaire, ni la zone euro. La BCE paraît saisie par le désarroi et l’impuissance.

Martine Orange

Mario Draghi a fait ce que tout le monde attendait de lui. Jeudi 2 mai, le président de la Banque centrale européenne a annoncé une baisse de 0,25 % du taux directeur pour le ramener à 0,50 %, le plus bas taux depuis la création de l’euro. Cette décision, pourtant espérée, n’a suscité aucun enthousiasme. « Qu’est ce que cela va changer ? Rien ou pas grand-chose », résumaient de nombreux analystes. « Une réduction des taux ne va pas aider les pays de la périphérie de l’Europe en détresse », poursuivait un analyste d’une société financière Momentum securities.

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