Un an après l’explosion survenue à Beyrouth, l’enquête sur les causes du cataclysme piétine. Alors que le pays s’enfonce dans la crise économique, sociale et politique, Emmanuel Macron réunit mercredi une nouvelle conférence internationale.
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DeuxDeux déflagrations retentissent. L’onde de choc détruit le port et les quartiers environnants. Un épais voile blanc, semblable à un champignon, recouvre Beyrouth peu après 18 heures. Il y a un an, mardi 4 août 2020, des scènes apocalyptiques se jouent dans la capitale libanaise. La double explosion causée par l’embrasement de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, un produit hautement explosif stocké dans un hangar portuaire six ans plus tôt, fait officiellement 214 morts et 6 500 blessés. Selon l’ONU, 73 000 appartements, 163 écoles et six hôpitaux sont détruits ou endommagés.