Rio de Janeiro (Brésil), de notre correspondante.- C'était le 2 octobre 2009, il y a sept ans, une éternité. À Copenhague, Luiz Inacio Lula da Silva, alors président, hurla de bonheur quand le président du Comité international olympique annonça que les Jeux de 2016 auraient lieu à Rio de Janeiro, une première dans le sous-continent américain. Au même moment, la plage de Copacabana déroulait une gigantesque banderole « Merci, Rio vous aime ». Les deux scènes, amplement relayées par la presse, résument l'état d'esprit des Brésiliens d'alors. Ils viennent de résister à la crise économique mondiale, semblent avoir trouvé le remède de la justice sociale sans lutte des classes, ont le chef d'État le plus populaire du monde, issu de surcroît d'un milieu défavorisé.
Avis de déprime sur le Brésil olympique
C’était il y a sept ans, une éternité : Rio de Janeiro obtenait l’organisation des JO 2016. Depuis, le président chéri Lula a chuté, sa successeur Dilma Rousseff également, le pays est profondément divisé et l’économie a plongé.
4 août 2016 à 13h04