« Les foules iraniennes exigent de séparer le gouvernement de la religion »

Pour le philosophe Anoush Ganjipour, les manifestations en Iran exigent que le pouvoir des mollahs abandonne sa mainmise sur l’espace public. Une telle revendication d’une sécularisation, moderne, procède des injustices commises par la République islamique.

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Philosophe des religions qui s’intéresse à la sociologie pour ne pas se cantonner aux « nuées », Anoush Ganjipour, natif de l’Iran où il fut élevé, plonge avec aisance et ténacité dans les profondeurs textuelles et herméneutiques de la foi musulmane, ce qui a donné l’an dernier un essai capital : L’Ambivalence politique de l’islam (Seuil). Le sous-titre, Pasteur ou Léviathan ?, traduit la thèse de l’auteur concernant un mouvement pendulaire, simultanément terrestre et spirituel, qui combine « une religion civile avec une politique de l’amitié divine ».

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