Asie et Océanie

La guerre des «petites mains» de Kaboul contre le coronavirus

L’épidémie commence à ravager l’Afghanistan. À Kaboul, même le palais présidentiel est touché. À Hérat, les hôpitaux sont débordés et la catastrophe menace. L’ONG française Acted a mobilisé des milliers d’Afghanes pour fabriquer chez elles un million de masques de protection par semaine.

Jean-Pierre Perrin

L’accord du 29 février entre les talibans et les États-Unis n’a nullement apporté la paix à l’Afghanistan qui, en proie à la guerre depuis plus de 40 ans, voit se poursuivre embuscades et attentats, ainsi qu’une grave crise constitutionnelle, avec deux présidents qui s’affrontent, chacun se déclarant « démocratiquement » élu. Aussi, l’arrivée du coronavirus, par la frontière iranienne, est-elle fortement appréhendée par une population également accablée par la misère et le sous-développement, comme une catastrophe supplémentaire à laquelle elle ne pourra guère répondre, tant les moyens dont dispose l’État sont dérisoires.

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