Chili : une nouvelle ère politique

Les Chiliens rejettent massivement la nouvelle Constitution

Près de 62 % de l’électorat a refusé le texte qui devait remplacer celui hérité de la dictature de Pinochet. Mais le président Gabriel Boric a aussitôt annoncé sa volonté de relancer « un nouveau processus constitutionnel ».

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L’échec est cuisant. Les Chiliennes et les Chiliens ont massivement rejeté, dimanche 4 septembre, le projet de nouvelle Constitution qui visait à remplacer celle héritée de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). Le verdict de ce référendum à vote obligatoire est sans ambiguïté et dépasse toutes les prédictions des instituts de sondage. Quelque 61,9 % des électeurs et électrices, soit plus de 7,8 millions de personnes, ont glissé le bulletin « Je rejette », contre 4,8 millions (38,1 %) favorables à la mention « J’approuve », selon les résultats définitifs.

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