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La mondialisation de la protestation

Joseph Stiglitz explique dans le détail la montée de l'exaspération après l'insolente remise en selle de ceux par qui la crise de 2008 était arrivée, le mécanisme autoalimenté de l'accroissement des inégalités, et replace les mouvements actuels dans la lignée de celui qui est né à Seattle, en marge des négociations de l'Organisation mondiale du commerce en 1999.

La rédaction de Mediapart

Pour Joseph Stiglitz, auteur d'un article remarqué dans Vanity Fair, en mai 2011 – «Des 1%, pour les 1%, et par les 1%» – décrivant l’augmentation considérable des inégalités aux États-Unis, «la mondialisation et la technologie moderne permettent désormais aux mouvements sociaux de transcender les frontières aussi rapidement que les idées. Et la contestation sociale a trouvé un terrain fertile partout dans le monde : un sentiment que le "système" a échoué et la conviction que, même au sein d’une démocratie, le processus électoral n’arrangera pas les choses – du moins, en l’absence d’une forte pression de la part de la rue».

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