Les Panama Papers font tanguer le premier ministre pakistanais
Trois enfants du premier ministre pakistanais Nawaz Sharif apparaissent dans les Panama Papers en tant que propriétaires de sociétés domiciliées aux îles Vierges britanniques. Mouillée elle aussi dans le scandale, l’opposition incarnée par la famille Bhutto appelle à sa démission.
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De notre correspondant à Bombay (Inde). - Il n’y a pas qu’en Islande que les Panama Papers font trembler le pouvoir. Au Pakistan, les appels à la démission « immédiate » du premier ministre se multiplient, depuis que les documents émanant du cabinet Mossack Fonseca ont révélé ses liens avec les îles Vierges britanniques. Comme il s’est lui-même empressé de le préciser, Nawaz Sharif n’apparaît pas nommément dans les listings. Ce sont trois de ses enfants qui sont montrés du doigt : les Pakistanais l’ont appris avec une stupeur passablement hypocrite, ses fils Hussain et Hasan Nawaz Sharif, ainsi que sa fille Mariam Safdar, dont le nom est régulièrement évoqué pour succéder un jour à son père à la tête de la Ligue musulmane du Pakistan (PML, conservateur), possèdent au moins six immeubles de prestige en bordure de Hyde Park, à Londres, et ce à travers au moins trois sociétés offshore répertoriées sous les noms de Nescoll, Nielsen et Hangon.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
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