Un an et demi après l’accord UE-Turquie, l’Union européenne a renforcé, ce jeudi, le partenariat avec la Libye pour endiguer la venue de réfugiés africains en Europe. Une réponse qui fait fi de la situation des droits humains dans cet État failli du Maghreb.
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AprèsAprès l’accord avec un État autoritaire, la collaboration avec un État failli : l’Union européenne n’en a pas fini de sous-traiter la gestion des migrants à des pays tiers peu respectueux des droits de l’Homme pour limiter au maximum l’arrivée de réfugiés sur son sol. Un an et demi après l’accord UE-Turquie par lequel les autorités turques se sont engagées, en échange de plus de 3 milliards d’euros, à empêcher les départs de migrants vers les îles grecques de la mer Égée, les ministres européens de l’intérieur ont décidé ce jeudi de renforcer le partenariat avec la Libye afin de stopper le mouvement d’exil qui aborde actuellement les côtes italiennes.