Migrations

Sans-papiers : en Belgique, les anciens grévistes de la faim se sentent trahis

En grève de la faim du 23 mai au 21 juillet, des centaines de sans-papiers avaient obtenu la promesse d’une régularisation pour une part d’entre eux. Avec leurs avocats, ils estiment aujourd’hui avoir été « bernés ».

Nejma Brahim

Leur grève de la faim avait duré près de deux mois et les images de corps diminués, parfois cadavériques, avaient suscité l’émoi à travers le monde, jusqu’à remuer le gouvernement belge, que certains ministres menaçaient de quitter en cas de décès. Les membres de l’Union des sans-papiers pour la régularisation (USPR) s’étaient résolus à cesser leur grève après presque deux mois sans s’alimenter, convaincus par la bonne parole du secrétaire d’État à l’asile et à la migration, Sammy Mahdi, et du directeur de l’Office des étrangers, Freddy Roosemont, relayée par une délégation composée d’avocats, du porte-parole de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, d’un médiateur fédéral et du père Daniel, qui les avait rencontrés le 21 juillet.

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