Nouveau désaveu pour Jean-Claude Juncker, qui avait promis à son arrivée à la tête d'une « commission de la dernière chance » de résorber le fossé entre les citoyens et le projet européen. Les Néerlandais qui sont allés aux urnes se sont massivement opposés, mercredi 6 avril, à un accord entre l’UE et l’Ukraine. Et l'abstention est très forte.
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ÀÀ peine les premières tendances sorties des urnes connues, Nigel Farage, le patron du mouvement europhobe UKIP en Grande-Bretagne, et partisan fervent du « Brexit », s’est fendu d’un « Hourra » sur Twitter. La consultation organisée mercredi aux Pays-Bas sur l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine (en résumé, un traité de libre-échange) n’avait certes aucun caractère contraignant, à l’inverse du référendum à venir en Grande-Bretagne. Mais la victoire écrasante du « non », à 61,1 %, inflige une nouvelle claque au projet européen, dans l’attente – anxieuse à Bruxelles – du vote britannique du 23 juin.