Afrique du Sud : l'ANC et Zuma remportent les élections sur fond de désillusion
Le poids historique de l'ANC a suffi à faire réélire Jacob Zuma à la tête du pays le plus prospère d'Afrique, mais la « nation arc-en-ciel » reste l'une des plus inégalitaires au monde et sa classe politico-économique est rongée par la corruption.
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« Nous avons une belle histoire à raconter ! » C’est avec ce slogan qui, en anglais, peut également se comprendre d’une autre manière (« Nous avons un bilan à faire valoir ! »), que Jacob Zuma a mené sa campagne de réélection pour un second mandat de président de l’Afrique du Sud. C’était une manière pour lui de s’abriter derrière l’héritage de son parti, l’African National Congress (ANC), au pouvoir depuis la chute de l’apartheid il y a vingt ans, plutôt que de devoir concourir en s’appuyant sur ses cinq années à la tête du pays (voir notre série de reportages en Afrique du Sud en 2009).
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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