La présidence Temer efface le Brésil de la scène internationale
Au cœur de scandales de corruption, le président brésilien Michel Temer hésite à se rendre au G20. Une nouvelle bourde diplomatique, mais aussi un symptôme de la perte d'influence d'un pays qui ne compte plus dans les sommets internationaux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Rio de Janeiro, de notre correspondant.- « Pour comprendre le gouvernement brésilien, il faut savoir que l'unique priorité du président est de se maintenir au pouvoir. Le reste est secondaire. » Professeur à l'université IRI de Sao Paulo, Kai Enno Lehmann résume d’une phrase sèche les revirements de Michel Temer à propos de sa participation au G20 de ce week-end. En fin de semaine dernière, son équipe annonçait qu'il ne s'y rendrait pas. Fragilisé par l'accusation de corruption passive présentée le 26 juin par le procureur général de la république, une première pour un président en exercice, Temer ne souhaitait pas s'éloigner du pays en pleine crise politique.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.