Rio de Janeiro, de notre correspondant.- « Pour comprendre le gouvernement brésilien, il faut savoir que l'unique priorité du président est de se maintenir au pouvoir. Le reste est secondaire. » Professeur à l'université IRI de Sao Paulo, Kai Enno Lehmann résume d’une phrase sèche les revirements de Michel Temer à propos de sa participation au G20 de ce week-end. En fin de semaine dernière, son équipe annonçait qu'il ne s'y rendrait pas. Fragilisé par l'accusation de corruption passive présentée le 26 juin par le procureur général de la république, une première pour un président en exercice, Temer ne souhaitait pas s'éloigner du pays en pleine crise politique.
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