Dossier Le coup d’État au Niger

Après le Mali et le Burkina, l’armée française chassée du Niger

Depuis plus d’un mois, la junte au pouvoir au Niger exige le départ des 1 500 soldats français présents dans le pays dans le cadre de la lutte antidjihadiste. Officiellement, la France s’y refuse, mais en coulisses, elle a entamé des négociations. Le retrait semble inévitable.

Rémi Carayol

La France va-t-elle finir par rapatrier ses quelque 1 500 soldats présents au Niger et par fermer l’une de ses dernières bases au Sahel ? La question est posée depuis que, dans un communiqué publié le 3 août, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le nom que s’est donné la junte après le coup d’État du 26 juillet, a dénoncé les cinq accords de coopération militaire qui lient les deux pays – le plus ancien remontant à 1977 – et a exigé le départ des troupes françaises.

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