Agriculture et alimentation

Avec sa «révolution verte», l'Inde a su désamorcer les crises alimentaires

Quatrième volet de notre série sur la flambée des matières premières agricoles, consacrée aux «exceptions» à la crise. C'est le cas de l'Inde, qui n'a pas connu d'«émeutes de la faim». Le pays engrange les bénéfices de sa «révolution verte», engagée dans les années 1960. Lire également pourquoi les cours du sucre, depuis deux ans, restent étrangement stables.

Ludovic Lamant

L'Inde ne figure pas sur la carte des «émeutes de la faim». Le géant asiatique, dont la population a doublé en trente ans, a certes connu ici et là des tensions sociales liées à la flambée des cours des produits agricoles (notamment dans le Bengale occidental), mais rien de comparable aux mouvements observés en Egypte, aux Philippines ou en Côte d'Ivoire. Longtemps à l'écart de la mondialisation après son affranchissement de l'Empire britannique en 1947, l'Inde s'est lancée dans une politique visant à la «souveraineté alimentaire», qui semble porter ses fruits aujourd'hui.

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