En obtenant presque autant d'élus que dans le Parlement sortant, les conservateurs ont gagné les élections européennes en infligeant une défaite écrasante aux socialistes qui, eux, ont perdu une soixantaine de sièges. Mais ce scrutin marque surtout la montée de l’extrême droite et des partis anti-européens, alors que les électeurs ont presque systématiquement désavoué leurs gouvernements en pratiquant un vote sanction.
LesLes Européens ont mis leur menace à exécution et pour ceux d’entre eux qui ont fait connaître leur préférence, ils ont exprimé un vote sanction. Au regard des taux d’abstention historiques, il sera difficile de tirer des conclusions sur les futures tendances de l’électorat européen mais une chose est certaine, les électeurs ont tenu à sanctionner leurs gouvernements respectifs, à l’exception notable de la France où l’UMP au gouvernement s'est imposé, des conservateurs de la chancelière allemande Angela Merkel et des libéraux polonais. Le nouveau parlement européen s’ouvre donc aux petits partis et apparaît plus fragmenté que le précédent.
