De notre envoyé spécial au Soudan du Sud. Les eaux brunes de la rivière Baro clapotent contre la rive boueuse, comme toujours. D’ici, le vent semble avaler les décibels de la vieille sono que personne n’écoute. On se bouscule un peu. C’est normal, une troisième barque accoste. L’homme aux commandes laisse à peine le temps à un groupe de femmes de mettre pied à terre, chacune un baluchon sur la tête, regarde les hommes prendre leur place, puis fait ronronner son moteur en direction de l’autre rive. À Burebiey, un simple point sur les cartes, le trafic fluvial est incessant.
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