Le portable d’Angela Merkel figure bien dans une liste de cibles de la NSA, selon un nouveau document révélé par WikiLeaks. Depuis des années, des dizaines de lignes fixes de la Chancellerie et quelques portables ont été espionnés.
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DeDe précédents documents publiés par Mediapart et Libération, en collaboration avec WikiLeaks, démontraient que des conversations privées de la chancelière Merkel avaient été espionnées (à lire ici et là). Mais jusqu'ici, même si les présomptions étaient très fortes, il manquait la preuve que son téléphone portable avait été écouté par la NSA, la puissante agence du renseignement américain. En juin, le parquet fédéral de Karlsruhe a d’ailleurs classé l’enquête sur l’éventuel espionnage du portable de Merkel. « Pas de preuves », avaient alors estimé les magistrats.